Carnet de déroute, pt. 1 - La Rumeur

Ça sent pas bon dans c’pub

Décidément quelle angoisse cette musique de club

Vite, un coin d’silence pour me casser l’crâne

Le bruit du monde m'éloigne

Mes deux fois vingt ans ou presque témoignent du grotesque

Quand la soif me gagne comme le parfum d’une nymphomane

Je connais trop bien ce processus profane pour l’avoir conjugué

Dans toutes les langues, scruté sous tous les angles

Des rades les plus exsangues de ma ville

Au coin d’une feuille qui traîne

Un œil sur le fond d’mon larfeuille

Rien d’faramineux, à peine de quoi sauter dans un fiacre à l’arrêt

Et encore heureux

Car je n’suis pas d’humeur à lever l’pouce

Une fois la vitre baissée, qui embraye puis s’arrache en douce

Au point où j’en suis

En cas d’méprise j’me jette sur son pare-brise et pisse sur le toit ouvrant

Puis bagarre, qu’il soit petit ou grand

Malgré le peu d’neurones qui m’reste

La suite, commissariat Gare de l’Est

«Mon pauvre ami!

Vous êtes la perpétuelle victime de l’esprit querelleur de vos

contemporains.

Hein!

On vous cherche, on vous provoque, on vous persécute!

Une sorte de fatalité.

C’est bien ça?»

Bah question d'âge sans doute.

T’façons j’ai cuvé toute la bière que j’ai

trouvée sur ma route et finalement, rien, plus rien, le vide, le néant.

J’ai marché et fait l'équivalent de… porte d’Orléans à la porte St-Ouen pour

tout vomir dans un coin

«C'est la 3ème fois cette année, et la dernière j’espère, que vous êtes

poursuivi pour coups et blessures»

Bah, j’parlerai en présence de mon avocat.

Outrage et rébellion envers une

personne dépositaire de l’autorité publique… putain c’est long ça!

J'étais pas dans mon état… quand j’sors je bois, comme toi non?

Comme toi, hein?

Non j’suivrai pas…

No huele bien en este pub.

De verdad que angustia esta musica de club

Rápido, un rincón de silencio para romperme el cráneo

El ruido del mundo me ahuyenta

Mis dos veces veinte años o casi atestiguan lo grotesco

Cuando la sed me golpea como el perfume de una ninfómana

Conozco demasiado bien este proceso profano para haberlo conjugado.

En todos los idiomas, analizado desde todos los ángulos

De los puertos más sangrientos de mi ciudad

En la esquina de una hoja que se arrastra

Un ojo en el fondo de mi larfeuille

Nada enorme, apenas lo suficiente para saltar en un taxi detenido

y todavía feliz

Porque no estoy de humor para dar un pulgar hacia arriba.

Una vez que la ventana está bajada, se engancha y luego se quita suavemente.

a donde estoy

En caso de malentendido me tiro en su parabrisas y orino en el techo corredizo

Entonces pelea ya sea pequeño o grande

A pesar de las pocas neuronas que me quedan

La suite, comisaría Gare de l'Est

"¡Mi pobre amigo!

Vosotros sois la víctima perpetua del espíritu contencioso de vuestro

contemporáneos

¡Eh!

¡Os buscan, os provocan, os persiguen!

Una especie de fatalidad.

¿Está bien?"

Bueno, una cuestión de edad, sin duda.

Tu forma en que dormí toda la cerveza que tenía

encontré en mi camino y finalmente, la nada, la nada, el vacío, la nada.

Caminé e hice el equivalente de… porte d'Orléans a porte St-Ouen por

vomitar todo en un rincón

"Esta es la tercera vez este año, y la última espero, que estás

procesado por asalto y agresión"

Bah, hablaré en presencia de mi abogado.

Indignación y rebelión contra un

persona con autoridad pública… ¡Maldita sea, eso es largo!

Yo no estaba en mi estado... cuando salgo bebo, como tú, ¿no?

Como tú, ¿eh?

No, no te seguiré...