La violence et l'ennui - Léo Ferré
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La violence et l'ennui - Léo Ferré

  • Альбом: La violence et l'ennui

  • Año de lanzamiento: 1980
  • Idioma: Francés
  • Duración: 7:37

A continuación la letra de la canción La violence et l'ennui Artista: Léo Ferré Con traducción

Letra " La violence et l'ennui "

Texto original con traducción

La violence et l'ennui

Léo Ferré

Оригинальный текст

Nous d’une autre trempée et d’une singulière extase

Nous de l'Épique et de la Déraison

Nous des fausses années Nous des filles barrées

Nous de l’autre côté de la terre et des phrases

Nous des marges Nous des routes Nous des bordels intelligents

O ma sœur la Violence nous sommes tes enfants

Les pavés se retournent et poussent en dedans

J’ai l’impression démocratique qui me fait des rougeurs

A l’extrême côté du cœur et des entrailles

J’entends par là mes tripes à la mode de Mai

JE VOUS COMMANDE D'ÊTRE BREFS ET COUILLOSIFS

J’ai le sentiment bref de ceux qui vont mourir

Et je ne meurs jamais à moins que à moins que

Je sais des assassins qui n’ont pas de victime

Qui s’en vont faire la queue pour voir le sang d'écran

Et cette pellicule objective qui pellicule sur le vif

Surtout ne pleure pas

Les larmes c’est le vin des couillons

Moi je ne pleure plus

Et je le dis bien haut bien tendre aussi et bien à l’aise;

Crevez-leur le paquet qu’ils portent sur leurs quilles!

Marx était un «hippie»

C’est pas comme en dix-sept, à la consigne

Dans cette Russie rouge à la lénifaction

… Et personne jamais n’a été réclamer ce barbu Stalingradé…

Quand je vois un stalinien je change à Stalingrad

Je sais des assassins qui ont le cran d’arrêt

Et qui sont beaux comme les cons qui vont voter

Des assassins assassinés et leurs manières

A ne jamais vouloir crever comme crevèrent les Communards

Mes frères

Et je le dis bien haut: il faut CONSTITUTIONNALISER le foutre

Et porter l’inconfort cousu dessous leur peau

A ces bourgeois qui se permettent de jouir, en outre!

JE VOUS COMMANDE D'ÊTRE BREFS ET CARTÉSIENS

Je sais des charmes bruns qui sont de sang caillé

Et qui se grattent comme on gratte une blessure

Ça vous ravive un peu de rouge, ça a l’allure

D’une légion d’honneur que l’on pardonnerait

Ô ma soeur la Violence Ô ma soeur lassitude

Ô vous jeunes et beaux empêtrés dans vos livres

II faut faire l’amour comme on va à l'étude

Et puis descendre dans la rue

II faut faire l’amour comme on commet un crime

Ô ma soeur la Violence tes enfants s’analysent

Et du Guatemala s’en viennent des parfums

De sang et des Guatémaltèques allant s’analysant

Dans les ruisseaux de sang coulant comme la crème

La crème de la Révolution montant

Ô ma soeur la Violence Ô la fleur du boucan

II fait un bruit à rancarder tous les voyeurs

Et un bruit qui se voit ça vous a des couleurs

A vous barrer la vue pour des temps et des temps

Je sais des bises s’ennordant depuis l’Afrique

Le monde est court, la gosse, il faut tâter la trique

Dans le pieu, dans la rue, mais tâter de cet ordre

De cet ordre nouveau où germe le désordre

Le beau désordre des voyous au ventre lisse

Viens par ici la gosse un peu, que je t’en glisse…

De ma graine d’amour…

Qui gonflera dans toi comme un chagrin de carne

Sur le monde envahi de tant de muselières

Dans le Paris des chiens je vais l'âme légère

Ô ma soeur la Violence Ô ma soeur lassitude

Ô vous jeunes et beaux empêtrés dans vos charmes

II faut faire l’amour comme on va à l'étude

Les yeux vers les jardins où fleurissent les armes

Des armes, comme une esthétique de la solitude

Des armes, comme une sinistre compo d’angliche

WHAT DO YOU MEAN, GUN?

Je sens que nous arrivent

Des trains pleins de brownings, de berretas et de fleurs noires

Et des fleuristes préparant des bains de sang

Pour actualités colortélé

Le sang ça s’ampexe tout ce qui y’a de bien

Le sang c’est rentable dans la technicoloration

Et je te ferai voir un sang vert quand il sera question de questionner

Je sais des fleurs d’amour qui polennent les blés

Et qui vous font un pain que l’on mange à genoux

Un pain de chair vivante et que l’on aimerait

Comme on aime une enfant que cache ses atouts

Et qui les touche un peu comme on caresse une arme

Un doigt sur la gâchette et le reste aux abois

Et que s’irise alors ta violette de Parme

Enfant mauve de mon silence et de ma loi

Des armes, comme une esthétique du pain sur la planche

Des armes blanches comme l’aube blanche à Paris

Cette aube comme le foutre de l’absence

NOUS SOMMES ABSENTS, MESSIEURS!

L’amour toujours l’amour Ah!

cet amour malade

Comme une drogue dont on ne peut se dédroguer

Comme une drogue à laquelle je me soumets

Je suis un trafiquant d’amour…

Des armes, comme un sourire de l’autre côté de la tête

Comme une façon de désarmer

Comme un chien qui vous aime

Des armes qui vous lèchent, qui vous sortent, qui vous bercent

Des armes pour inquiéter l’inquiétude

Et puis le Code de la peur à distribuer

A tous ceux qui habitent avec la peur ou que la peur habite

Art.

l J’ai peur

Art.

2 J’ai peur

Art.

3 J’ai peur

Art.

4 Où sont les toilettes?

Des armes, comme une esthétique de la solitude

Quand on est seul et armé on n’est plus seul

Quand on est seul et désarmé on fait une demande pour être CRS

L’amour toujours l’amour Ah cet amour serein

Cet amour qui vous monte à la bouche comme une grenade

Qu’on ferait bien éclater dans quelque ventre passant

Dans quelque ventre curieux, oisif, en mal d’amour

Des armes, comme un planning de la résurrection

Et quant aux armes blanches, on pourrait les teinter de rouge

Dans une teinture particulière et à la portée de toute portée

Nous d’une autre trempée et d’une singulière extase

Nous de l'Épique et de la Déraison

Nous de l’autre côté de la terre et des phrases

O ma sœur la Violence O ma sœur de Raison

Au quartier des terreurs des enfants se sont mis

A brouter des étoiles

La Voie Lactée s’amidonnait dedans leurs toiles

Et la carte du ciel dans ce quartier de France

Indiquait aux passants la route à ne pas suivre

II brumait dans le ciel des paroles de givre

C'était d’un cinéma nouveau et d’une danse

Qu’on ne dansait plus avant longtemps.

Nanterre

Se prenait pour Paris et le tour de la terre

Se faisait sur lin signe, une pensée de fièvre

Un désir de troubler les fleurs et les manières

Une particulière oraison, un.

sourire

À mettre les pavés à hauteur d’un empire

Le sable des pavés n’a pas la mer à boire

Ça sent la marée calme dans les amphis troublés

Des portés de secours sont ouvertes là-bas

II suffit de pousser un peu plus, rien qu’un geste…

Перевод песни

Nosotros de otro temperamento y un éxtasis singular

Nosotros de la épica y la sinrazón

Fingimos años, prohibimos a las chicas

Nosotros al otro lado de la tierra y frases

Nosotros los márgenes, nosotros los caminos, nosotros los burdeles inteligentes

Oh mi hermana la Violencia somos tus hijos

Los adoquines se voltean y empujan

Siento que la democracia me hace sonrojar

En el otro lado del corazón y las entrañas

Con eso me refiero a mis tripas el camino de mayo

LES ORDENO SER BREVE Y COULOSIVO

Tengo el sentimiento fugaz de los que van a morir

Y nunca muero a menos que a menos que

Conozco asesinos que no tienen víctima

¿Quiénes hacen fila para ver la sangre de la pantalla?

Y esta película objetiva esa película sobre el terreno

por favor no llores

Las lágrimas son el vino de los necios

ya no lloro

Y lo digo muy alto muy tierno también y bien a gusto;

¡Golpéalos con el paquete que llevan en sus bolos!

Marx era un "hippie"

No es como en diecisiete, en el casillero

En esta perezosa Rusia roja

…Y nadie ha reclamado jamás este Stalingrado barbudo…

Cuando veo a un estalinista me cambio a Stalingrado

Conozco asesinos que tienen la navaja

Y que son hermosos como los idiotas que van a votar

Asesinos asesinados y sus caminos.

Nunca querer morir como lo hicieron los Comuneros

Mis hermanos

Y lo digo en voz alta: hay que CONSTITUCIONALIZAR el semen

Y llevar la incomodidad cosida bajo su piel

¡A esos burgueses que se permiten disfrutar, además!

LES ORDENO SER BREVE Y CARTESIANO

Conozco amuletos marrones que tienen sangre coagulada

Y quien se rasca como quien se rasca una herida

Te revive un poco de rojo, parece

De una legión de honor que perdonaríamos

Ay hermana mía Violencia Ay hermana mía cansancio

Oh joven y hermosa enredada en tus libros

Hay que hacer el amor como si fueras a estudiar

Y luego tomar las calles

Tienes que hacer el amor como si cometieras un crimen

Oh hermana mía la Violencia tus hijos se analizan a sí mismos

Y de Guatemala vienen los perfumes

De sangre y guatemaltecos yendo a analizarse

En corrientes de sangre que fluyen como crema

La crema de la revolución naciente

Oh mi hermana la Violencia Oh la flor del boucan

Él hace ruido para salir con todos los voyeurs

Y un ruido que se nota te da colores

Para bloquear tu vista por horas y horas

Sé besos que soplan al norte de África

El mundo es corto, el niño, hay que sentir el garrote

En la hoguera, en la calle, pero siente esta orden

De este nuevo orden donde germina el desorden

El hermoso lío de matones de vientre liso

Ven aquí chico un rato, déjame meterte...

De mi semilla de amor...

Que se hinchará en ti como carne de pena

Sobre el mundo invadido por tantos bozales

En el París de los perros voy con el alma ligera

Ay hermana mía Violencia Ay hermana mía cansancio

Oh tu joven y hermosa enredada en tus encantos

Hay que hacer el amor como si fueras a estudiar

Los ojos hacia los jardines donde florecen las armas

Las armas, como estética de la soledad

Armas, como una siniestra composición inglesa

¿QUÉ QUIERES DECIR, ARMA?

siento que estamos llegando

Trenes llenos de brownings, berretas y flores negras

Y floristas preparando baños de sangre

Para noticias de colortv

La sangre amplifica todo lo que es bueno

La sangre es rentable en technicoloring

Y te mostraré sangre verde cuando se trata de cuestionar

Yo se flores de amor que polen el trigo

y que te hacen un pan que comes de rodillas

Un pan de carne viva que a uno le gustaría

Cómo se ama a un niño que esconde sus bienes

Y quien los toca un poco como acariciar un arma

Un dedo en el gatillo y el resto a raya

Y luego deja que tu violeta de Parma se vuelva iridiscente

malva hijo de mi silencio y mi ley

Armas, como una estética de pan en el tablero

Armas afiladas como el amanecer blanco en París

Este amanecer como el semen de la ausencia

¡ESTAMOS AUSENTES, SEÑORES!

El amor siempre ama ¡Ah!

este amor enfermo

Como una droga de la que no puedes salir

Como una droga a la que me someto

Soy un traficante de amor...

Armas, como una sonrisa al otro lado de la cabeza

Como una forma de desarmar

Como un perro que te ama

Armas que te lamen, que te sacan, que te mecen

Armas para preocuparse Preocuparse

Y luego el Código del Miedo para distribuir

A todos los que habitan con miedo o a quienes habita el miedo

Arte.

tengo miedo

Arte.

2 tengo miedo

Arte.

3 tengo miedo

Arte.

4 ¿Dónde están los baños?

Las armas, como estética de la soledad

Cuando estamos solos y armados ya no estamos solos

Cuando estamos solos y desarmados solicitamos ser CRS

Amor siempre amor Ah este amor sereno

Este amor que va a tu boca como una granada

Que haríamos estallar en alguna barriga pasajera

En algún vientre curioso, ocioso, enamorado

Armas, como un plan de resurrección

Y en cuanto a las armas blancas, podríamos teñirlas de rojo.

En un tinte especial y al alcance de cualquier gama

Nosotros de otro temperamento y un éxtasis singular

Nosotros de la épica y la sinrazón

Nosotros al otro lado de la tierra y frases

Oh mi hermana Violencia Oh mi hermana Razón

En el distrito de los terrores los niños se han puesto

Pastando en estrellas

La Vía Láctea miró fijamente en sus redes

Y el mapa del cielo en este distrito de Francia

Indicado a los transeúntes el camino a no seguir

Niebla en el cielo palabras de escarcha

Era un nuevo cine y un baile.

Que no estaremos bailando por mucho tiempo.

Nanterre

Se tomó a sí mismo por París y por todo el mundo.

Estaba a la entera disposición, un pensamiento de fiebre

Un deseo de inquietar flores y modales.

Una oración en particular, una.

sonreír

Poner los adoquines a la altura de un imperio

La arena de los adoquines no tiene mar para beber

Huele como la marea tranquila en las salas de conferencias con problemas

Las líneas de rescate están abiertas allí.

Solo empuja un poco más, solo un gesto...

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