A continuación la letra de la canción Les patriotes Artista: Georges Brassens Con traducción
Texto original con traducción
Georges Brassens
Les invalides chez nous, l’revers de leur médaille
C’est pas d'être hors d'état de suivre les filles, cré nom de nom
Mais de ne plus pouvoir retourner au champ de bataille.
Le rameau d’olivier n’est pas notre symbole, non !
Ce que, par-dessus tout, nos aveugles déplorent
C’est pas d'être hors d'état d’se rincer l'œil, cré nom de nom
Mais de ne plus pouvoir lorgner le drapeau tricolore.
La ligne bleue des Vosges sera toujours notre horizon.
Et les sourds de chez nous, s’ils sont mélancoliques
C’est pas d'être hors d'état d’ouïr les sirènes, cré de nom de nom
Mais de ne plus pouvoir entendre au défilé d’la clique
Les échos du tambour, de la trompette et du clairon.
Et les muets d’chez nous, c’qui les met mal à l’aise
C’est pas d'être hors d'état d’conter fleurette, cré nom de nom
Mais de ne plus pouvoir reprendre en chœur la Marseillaise.
Les chansons martiales sont les seules que nous entonnons.
Ce qui de nos manchots aigrit le caractère
C’est pas d'être hors d'état d’pincer les fesses, cré nom de nom
Mais de ne plus pouvoir faire le salut militaire.
jamais un bras d’honneur ne sera notre geste, non !
Les estropiés d’chez nous, ce qui les rend patraques
C’est pas d'être hors d'état d’courir la gueuse, cré nom de nom
Mais de ne plus pouvoir participer à une attaque.
On rêve de Rosalie, la baïonnette, pas de Ninon.
C’qui manque aux amputés de leurs bijoux d’famille
C’est pas d'être hors d'état d’aimer leur femme, cré nom de nom
Mais de ne plus pouvoir sabrer les belles ennemies.
La colombe de la paix, on l’apprête aux petits oignons.
Quant à nos trépassés, s’ils ont tous l'âme en peine
C’est pas d'être hors d'état d’mourir d’amour, cré nom de nom
Mais de ne plus pouvoir se faire occire à la prochaine.
Au monument aux morts, chacun rêve d’avoir son nom.
Los inválidos con nosotros, la otra cara de su moneda
No es estar fuera de forma mantenerse al día con las chicas, maldita sea
Pero ya no poder volver al campo de batalla.
La rama de olivo no es nuestro símbolo, ¡no!
Lo que, sobre todo, deploran nuestros ciegos
No es no poder enjuagar el ojo, cré nom de nom
Pero para ya no poder mirar la tricolor.
La línea azul de los Vosgos será siempre nuestro horizonte.
Y los sordos de nosotros, si son melancólicos
No es para no poder escuchar las sirenas, creó nombre nombre
Pero ya no poder escuchar el desfile de la camarilla
Los ecos de tambor, trompeta y corneta.
Y la gente muda aquí, que los incomoda
No es ser incapaz de ligar, cré nom de nom
Pero ya no poder cantar la Marsellesa.
Las canciones marciales son las únicas que cantamos.
¿Qué pasa con nuestros pingüinos amarga el carácter
No es no poder pellizcar las nalgas, cré nom de nom
Pero ya no poder dar el saludo militar.
nunca un brazo de honor será nuestro gesto, no!
Los lisiados en casa, lo que los vuelve mareados.
No es ser incapaz de correr el mendigo, cré nom de nom
Pero ya no poder participar en un ataque.
Soñamos con Rosalie, la bayoneta, no con Ninon.
Lo que les falta a los amputados de sus joyas familiares
No es ser incapaz de amar a su esposa, maldita sea
Pero ya no poder cortar a los hermosos enemigos.
La paloma de la paz, la preparamos con cebollitas pequeñas.
En cuanto a nuestros difuntos, si todos tienen el alma en pena
No es no poder morir de amor, cré nom de nom
Sino de no poder ser asesinado la próxima vez.
En el memorial de guerra, todos sueñan con tener su nombre.
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