A continuación la letra de la canción Les oiseaux de passage Artista: Maxime Le Forestier Con traducción
Texto original con traducción
Maxime Le Forestier
Oh!
vie heureuse des bourgeois!
Qu’avril bourgeonne
Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents.
Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne
Ca lui suffit, il sait que l’amour n’a qu’un temps.
Ce dindon a toujours béni sa destinée.
Et quand vient le moment de mourir il faut voir
Cette jeune oie en pleurs: «C'est là que je suis née
Je meurs près de ma mère et j’ai fait mon devoir.»
Elle a fait son devoir!
C’est-à-dire que oncques
Elle n’eut de souhait impossible, elle n’eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L’emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.
Et tous sont ainsi faits!
Vivre la même vie
Toujours pour ces gens-là cela n’est point hideux
Ce canard n’a qu’un bec, et n’eut jamais envie
Ou de n’en plus avoir ou bien d’en avoir deux.
Ils n’ont aucun besoin de baiser sur les lèvres
Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants
Possèdent pour tout cœur un viscère sans fièvres
Un coucou régulier et garanti dix ans!
Oh!
les gens bienheureux… Tout à coup, dans l’espace
Si haut qu’il semble aller lentement, un grand vol
En forme de triangle arrive, plane et passe.
Où vont-ils?
Qui sont-ils?
Comme ils sont loin du sol!
Regardez-les passer!
Eux, ce sont les sauvages.
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
L’air qu’ils boivent feraient éclater vos poumons.
Regardez-les!
Avant d’atteindre sa chimère
Plus d’un, l’aile rompue et du sang plein les yeux
Mourra.
Ces pauvres gens ont aussi femme et mère
Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux.
Pour choyer cette femme et nourrir cette mère
Ils pouvaient devenir volaille comme vous.
Mais ils sont avant tout les fils de la chimère
Des assoiffés d’azur, des poètes, des fous.
Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante!
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu’eux.
Et le peu qui viendra d’eux à vous, c’est leur fiente.
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante!
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu’eux.
Et le peu qui viendra d’eux à vous, c’est leur fiente.
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
¡Vaya!
¡Feliz vida de los burgueses!
Deja que brote abril
O diciembre se congela, están orgullosos y felices.
Esta paloma es amada tres días por su paloma.
Eso es suficiente para él, él sabe que el amor es de corta duración.
Este pavo siempre ha bendecido su destino.
Y cuando es hora de morir hay que ver
Este ganso joven llorando: "Ahí es donde nací
Muero cerca de mi madre y he cumplido con mi deber".
Ella cumplió con su deber!
Es decir que una vez
No tenía ningún deseo imposible, no tenía
Sin sueño de luna, sin deseo basura
Ganar sin remos en un río desconocido.
¡Y todos están hechos así!
Vive la misma vida
Siempre para estas personas no es horrible
Este pato tiene un solo pico, y nunca quiso
O no tener ninguno o tener dos.
No necesitan un beso en los labios
Y, lejos de sueños vanos, lejos de preocupaciones ardientes
Poseer para todo corazón una víscera sin fiebres
¡Un reloj de cuco regular garantizado por diez años!
¡Vaya!
pueblo bendito... De repente, en el espacio
Tan alto que parece ir despacio, un gran vuelo
Llega, se cierne y pasa en forma de triángulo.
¿Donde van?
¿Quienes son?
¡Qué lejos están del suelo!
¡Míralos pasar!
Ellos son los salvajes.
Van donde su deseo, sobre montañas
Y bosques, y mares, y vientos, y lejos de la esclavitud.
El aire que beben te reventaría los pulmones.
¡Míralos!
Antes de llegar a su quimera
Más de uno con ala rota y sangre en los ojos
Morirá.
Estos pobres también tienen esposa y madre.
Y saber quererlos como a ti, mejor.
Para mimar a esta mujer y alimentar a esta madre
Podrían convertirse en aves como tú.
Pero son sobre todo los hijos de la quimera
Los sedientos de azur, los poetas, los locos.
¡Míralos, gallo viejo, joven ganso edificante!
Ninguno de ustedes puede elevarse tan alto como ellos.
Y lo poco que de ellos os saldrá es su estiércol.
Los burgueses se inquietan al ver pasar a los mendigos.
¡Míralos, gallo viejo, joven ganso edificante!
Ninguno de ustedes puede elevarse tan alto como ellos.
Y lo poco que de ellos os saldrá es su estiércol.
Los burgueses se inquietan al ver pasar a los mendigos.
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