L'hôtel Particulier - Les Rita Mitsouko

Au cinquante six, sept, huit, peu importe

De la rue X, si vous frappez à la porte

D’abord un coup, puis trois autres, on vous laisse entrer

Seul et parfois même accompagné

Une servante, sans vous dire un mot vous précède

Des escaliers, des couloirs sans fin se succèdent

Décorés de bronzes baroques, d’anges dorés

D’Aphrodites et de Salomés

S’il est libre, dîtes que vous voulez le quarante quatre

C’est la chambre qu’ils appellent ici de Cléopatre

Dont les colonnes du lit style Roccoco

Sont des nègres portant des flambeaux

Entre ces esclaves nus taillês dans l'ébène

Qui seront les témoins muets de cette scène

Tandis qu’au plafond un mirroir nous réfléchit

Lentement j’enlace Mélodie

A los cincuenta y seis, siete, ocho, lo que sea

De la calle X, si llamas a la puerta

Primero un golpe, luego tres más, te dejaremos entrar

Solo y a veces incluso acompañado

Un criado, sin decirte una palabra, te precede

Escaleras, pasillos interminables se suceden

Decorado con bronces barrocos, ángeles dorados

De Afroditas y Salomé

Si está libre, di que quieres el cuarenta y cuatro

Esta es la habitación que aquí llaman Cleopatra

Incluyendo las columnas de la cama de estilo rococó.

¿Los negros llevan antorchas?

Entre estos esclavos desnudos cortados en ébano

Quienes serán los testigos mudos de esta escena

Mientras en el techo un espejo nos refleja

Lentamente abrazo a Mélodie