A continuación la letra de la canción Les fleurs de macadam Artista: Jean-Pierre Ferland Con traducción
Texto original con traducción
Jean-Pierre Ferland
Un brin de soleil, six pieds de boucane
Un escalier en tire-bouchon
Les voisins d’en haut qui se chicanent
Ma mère qui veille sur son balcon
Deux pissenlits, trois cents poubelles
Enlignés comme mes seize ans
Et dans leur dos un coin de ruelle
Mon premier verre de whisky blanc
Blanc, blanc, blanc
On a poussé à l’ombre des cheminées
Les pieds dans le mortier
Le nez dans la boucane
Moitié cheminée, moitié merisier
Comme une fleur de macadam
La fantaisie plus grand que la panse
On rêve d’acheter ces cheminées
De s’en faire une lorgnette immense
Pour voir ce qui se passe de l’autre côté
Comme à chaque jour suffit sa peine
Frette en hiver, chaude en été
On se dit ma cour vaut bien la sienne
Même si ce n’est pas toujours rose bébé
Bé, bé, bé
On a poussé à l’ombre des cheminées
Les pieds dans le mortier
Le nez dans la boucane
Moitié cheminée, moitié merisier
Comme une fleur de macadam
Et comme on pousse, v’là comme on cause
Les dents prises dans le béton armé
Fantaisies en forme de prose
Écrite à l'œil rythmée au pied
Hey, pssst
Le poing tendu, le juron juste
La peur de rien, l’envie de tout
Mais la peur du plus robuste
Au premier jupon qui se fait doux
Doux, doux, doux
On a poussé à l’ombre des cheminées
Les pieds dans le mortier
Le nez dans la boucane
Moitié cheminée, moitié merisier
Comme une fleur de macadam
Le macadam c’est comme la cliche
Ça passe quand on y met le temps
Mais pour moi, plus le temps s’effrite
Moins j’ai le goût des fleurs des champs
Quand je serai vieux, quand je serai riche
Quand j’aurai eu trois fois vingt ans
Sur la plus haute des corniches
J’irai proser mes vieux printemps
Qu’on aligne mes trois cents poubelles
Et que l’on plante deux pissenlits
Que ma rue mette ses jarretelles
La fleur de macadam s’ennuie
Et j’irai me reposer à l’ombre des cheminées
Les pieds dans le mortier
Le nez dans la boucane
Moitié cheminée, moitié merisier
Comme une fleur de macadam
Un poco de sol, seis pies de humo
Una escalera de sacacorchos
Vecinos de arriba discutiendo
Mi madre vigilando su balcón.
Dos dientes de león, trescientos botes de basura
Alineados como mis dieciséis
Y detrás de ellos una esquina de un callejón
Mi primer vaso de whisky blanco
Blanco, blanco, blanco
Crecimos a la sombra de las chimeneas
Pies en mortero
Nariz en el humo
Mitad chimenea, mitad cereza
Como una flor de asfalto
Fantasía más grande que el vientre
Soñamos con comprar estas chimeneas
Para hacer un enorme catalejo
Para ver lo que hay al otro lado
Como cada día es suficiente su problema
Traste en invierno, cálido en verano
Decimos que mi corte vale la suya
Incluso si no siempre es color de rosa bebé
ser, ser, ser
Crecimos a la sombra de las chimeneas
Pies en mortero
Nariz en el humo
Mitad chimenea, mitad cereza
Como una flor de asfalto
Y mientras empujamos, así es como hablamos
Dientes atascados en hormigón armado
Fantasías en forma de prosa.
Escrito a ojo rítmico a pie
Oye, psst
Puño extendido, maldición a la derecha
Miedo a nada, ansias de todo.
Pero el miedo del más fuerte
A la primera enagua que se vuelve blanda
dulce, dulce, dulce
Crecimos a la sombra de las chimeneas
Pies en mortero
Nariz en el humo
Mitad chimenea, mitad cereza
Como una flor de asfalto
El asfalto es como el cliché
Se pasa cuando pones el tiempo
Pero para mí, cuanto más tiempo se desmorona
Cuanto menos pruebo a flores silvestres
Cuando sea viejo, cuando sea rico
Cuando tenga tres veces veinte
En la cornisa más alta
Iré en prosa mis viejos manantiales
Alinea mis trescientos botes de basura
Y plantamos dos dientes de león
Que mi calle se ponga sus ligas
La flor de macadán está aburrida.
Y descansaré a la sombra de las chimeneas
Pies en mortero
Nariz en el humo
Mitad chimenea, mitad cereza
Como una flor de asfalto
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