Éternel recommencement - Youssoupha
С переводом

Éternel recommencement - Youssoupha

Альбом
A Chaque Frère
Год
2007
Язык
`Francés`
Длительность
372060

A continuación la letra de la canción Éternel recommencement Artista: Youssoupha Con traducción

Letra " Éternel recommencement "

Texto original con traducción

Éternel recommencement

Youssoupha

Оригинальный текст

C’est pas un genre d’gimmick où j’m’esclaffe, là j’m’exclame sans timnik

Alors cesse tes mimiques, j’suis pas ton esclave

Moi j’m’exclame sur beat crasseux comme l’Erika,

Trop lyrical pour une minute de silence quand Dieu bless America

Délicats sont mes vers trempés dans la poisse

J’ai la trempe des poids lourds, le poids des mots qui ont la gouache

Le cœur à gauche comme mon bras, celui qui braque la feuille blanche

J'évite les cobras, les Donnie Brasco qui m’branchent

Rien qu’je bronche sur nos fiascos, on fait confiance qu’aux

Trafics qui nous financent et pas aux filles qu’on fiance

Comédie humaine, rien d’inédit dans mes échos, man

Toujours la même déco où Dieu et l’Diable finissent ex-æquo

J’m’exécute même quand l’cadre est exigu

Ma 'zique en exil zigzague entre les basses et les aiguës

J’mélange mes fantasmes et mes peines

Comme dans c’rêve où ma semence de nègre fout en cloque cette chienne de Marine

Le Pen

J’deale ma rime en peine et pas d’farine pour les narines en peine

On m’fait la guerre alors que j’arrive en paix

J’veux pas qu’on m’empêche d’interpréter

Ou prêter ma voix à tous ceux qui sont prêts à tout péter

Tout près du bonheur j’ai tant de mal à le saisir

Dans ma frénésie le rap mon anesthésie en dose de 16 mesures

Si je cause de ciel azur ou d’un monde peace

C’est une injure aux tibétains, aux palestiniens et à leurs supplices

Les yeux se plissent mais y’a pas de paroles complaisantes

Tu crois qu’on plaisante dans les récits qu’on présente?

Je représente l’intense brailleur

Moi je m’en bats de la France d’en bas, je représente la France d’ailleurs

Ici on die sans suicide à la Dalida

Car d’après eux dans les quartiers y a que des caïds et des Al-Quaeda

Ma racaille d’abord puis les tripes Hip-Hop à tribord

Et je combat Babylone à bâbord

Aux abords c’est le bordel

Quand la horde sème le désordre et met la police hors d’elle

C’est un rap mortel Hip-Hop/Blues

C’est ma cassette qu’on rembobine car elle met de l’hémoglobine sur la blouse

Entre le bitume et la brousse faut que je prouve

Comme à la russe-roulette j’ai que mes boules et pas de bulletproof

«Youssoupha», ça sonne trop cain-fri pour mes faf'

Et la négritude en France voilà un sujet qui fâche

Être black c’est un don et pas un délit

Ni un délire pour être côté dans le R&B ma petite Ophélie

Je veux pas que les fêlés me félicitent

Ce qui me plait c’est faire des couplets que la plèbe plébiscite

Avec l’illicite on flirte, aubaine pour ceux qui baignent

Dans la musique qui heurte à la Kurt Cobain

Meurtre au Bang-Bang déguisé en bavure

Car en garde à vue on canne les peaux d'ébène-bene, t’as vu

Ta vie c’est pas le bitume et les rates

Vu les thunes que tu rates en croyant faire fortune en faisant du rap

Rester durable c’est primordial

Mais je voudrais être Prim’s jusqu'à la mort car j’ai la dalle à un niveau

mondial

Oh mon Dieu mon sang serait jeté

Car si l’amour est aveugle la haine elle m’a toujours zieuté

Jeune rejeté, l'État met nos vies entre parenthèses

Quand ça part en couille on dit que c’est parce que nos parents se taisent

C’est par hantise, peur du lendemain que mes gens tisent

Rien de gentil, y’a que du méchant dans ce que mes gens disent

Le monde n’est qu’une marchandise pour l’occident

Qui fait son biz' sur la gourmandise et les vices de nos présidents

Eux nous trahissent et deviennent des pompes à fric

J’ai plus d’amour pour le Sheitan que pour certains chefs d'État d’Afrique

Je fais pas de détails c’est pourquoi mon rap est strict

On vit comme du bétail c’est pourquoi mon rap est street

Dans mon script j’ai plus le temps pour les sentiments

Je suis tellement dos au mur que ma colonne vertébrale est en ciment

Intensément je parle vrai pour faire simple

Pas comme ces fous qui feignent la foi en Dieu pour faire leurs guerres saintes

Sur les grandes enceintes je décris un monde infâme

Car si j’ai peur des flammes, je mettrais pas ma femme enceinte

Laisser une empreinte, faire de mon mieux pour qu’il n’y ai pas de drame

Car aucun de nous n’a l’aura d’Abraham

Rien qu’on blâme quand je bla-blate on me blâme

Quand je clame on me blâme et mon âme on veut la brader

Tu sais que les bavards bavent sur mon blaze

Blaguent sur mon blaze et à la base j’en suis blasé

Je sais que ça va jaser que ça va jacter

Et gazer sans t’acter et assez décontracter

Rares sont les contrats, nombreuses sont les contraintes

Mais nous on a pariés sur notre musique à dix milles contre un

Viens dans nos contrées avant de dénigrer

Comme Sarkozy ce fils de Polonais qui n’aime pas les immigrés

Pour l’avenir je suis pas confiant

Depuis le 21 avril je sais que les Français sont des racistes conscients

Quand tombe le résultat hardcore, tout le monde hurle

Mais l’accident électoral est bien sorti des urnes, nan?

Parfois je rappe avec mes burnes, parfois je rappe avec ma tête

Mais quand je rappe avec mon cœur ça se ressent sur mes maquettes

Je suis pas une vedette à maquer, le maquis m’a marqué

Je prends le mic pour t’estomaquer

Tu me testes au mic et si tu gagnes

C’est la preuve que t’auras appliqué notre art avec la hargne

Le savoir est une arme, maintenant je sais

Et si je verse une larme c’est parce que maintenant je saigne

Ce qu’on nous enseigne me sidère

Car on oublie de nous dire que Napoléon était raciste et sanguinaire

Depuis des millénaires ont dit que le progrès nous libère du divin jusqu'à se

croire maître de l’univers

Mais c’est fou comme les principes d’un homme s'évanouissent

Et que sa foi s'évade face au pouvoir que la femme a entre ses cuisses

Quand j’use mon QI pour penser au cul

J’accumule mes lacunes et perd mon temps à en compenser aucune

MC de mauvais augure, j’aimerais écrire sur les belles blondes

Mais putain je viens du Tiers-Monde

Je fais des chansons entières sur notre histoire

Soit le monde vu par les yeux d’un bledard devenu banlieusard

Pas de la poésie pour les Beaux-Arts

Devant leurs beaux yeux un morceau d’Oxmo ne vaut pas Mozart

Le rap est en osmose avec son époque

Le message qu’il porte dérange les porcs qui lui ferment la porte

Sur une portée de piano je viens m'étendre

Pour ceux qui pensent que le monde est gore seulement depuis le 11 septembre

Sinistre a bien compris: c’est quoi le rap

Faire de la musique pour un éveil communautaire pour moi c’est ça le rap

On chante notre sale rage depuis le commencement

Mais comme les problèmes sont les mêmes c’est un éternel recommencement…

Ok !

J’ai beau brailler sur des dizaines de mesures, j’peux rien t’dire

d’original qu’un autre rappeur t’ai jamais dit.

Parce que finalement nos

plaintes sont les mêmes, on décrit la même réalité, on dénonce les mêmes

problèmes.

Titre après titre, album après album.

Au point qu’j’ai l’sentiment

que tout ça n’est qu’un éternel recommencement…

C’est pas un genre d’gimmick où j’m’esclaffe…

Перевод песни

No es una especie de gimmick donde me río, ahí exclamo sin timnik

Así que detén tus expresiones faciales, no soy tu esclavo

Yo, exclamo en un ritmo sucio como el Erika,

Demasiado lírico para un momento de silencio cuando Dios hiere a América

Tricky son mis versos empapados de maldición

Tengo el temperamento de los pesos pesados, el peso de las palabras que tienen gouache

El corazón a la izquierda como mi brazo, el que señala la sábana blanca

Evito las cobras, el Donnie Brasco que me conecta

Nada que me estremezca en nuestros fiascos, solo confiamos en el

Tráficos que nos financian a nosotros y no a las chicas que contratamos

Comedia humana, nada nuevo en mis ecos, hombre

Siempre la misma decoración donde Dios y el Diablo terminan ex-æquo

Me ejecuto incluso cuando el marco es estrecho.

Mi 'zique en el exilio zigzaguea entre graves y agudos

mezclo mis fantasías y mis penas

Como en ese sueño donde mi semilla negra embaraza a esa perra marina

El bolígrafo

Trato mi rima en el dolor y sin harina para las fosas nasales en el dolor

Me hacen la guerra cuando llego en paz

No quiero que me impidan interpretar

O prestar mi voz a cualquiera que esté listo para explotarlo todo

Muy cerca de la felicidad me resulta tan difícil captarlo

En mi frenesí el rap mi anestesia en dosis de 16 bar

Si hablo de cielos azules o de un mundo en paz

Es un insulto a los tibetanos, los palestinos y sus tormentos.

Los ojos se estrechan pero no hay palabras complacientes

¿Crees que bromeamos sobre las historias que presentamos?

Yo represento al brawler intenso

Francia desde abajo me importa un carajo, represento a Francia desde otro lugar

Aquí morimos sin suicidarnos a la Dalida

Porque según ellos en los barrios solo hay capos y Al-Qaeda

Mi escoria primero, luego las tripas de Hip-Hop a estribor

Y lucho contra Babilonia en el lado de babor

Es un desastre por aquí

Cuando la horda causa estragos y enoja a la policía

Es un rap hip-hop/blues asesino

Es mi cinta que rebobinamos porque pone hemoglobina en la blusa

Entre el asfalto y el monte tengo que probar

Como en la ruleta rusa, solo tengo mis bolas y no a prueba de balas.

"Youssoupha", suena demasiado cain-fri para mis favoritos

Y la negritud en Francia es un tema doloroso

Ser negro es un regalo y no un crimen

Ni un delirio por calificar en R&B mi pequeña Ofelia

No quiero que los cracks me feliciten

Lo que me gusta es hacer versos que el plebiscito

Con lo ilícito coqueteamos, bendición para los que se bañan

En la música que duele como Kurt Cobain

Asesinato en el Bang-Bang disfrazado de metedura de pata

Porque en custodia policial azotamos las pieles de ébano-bene, viste

Tu vida no es betún y bazos

Visto el dinero que te estás perdiendo pensando que harás una fortuna rapeando

Mantenerse sostenible es esencial

Pero quiero ser de Prim hasta que muera porque tengo la losa en un nivel

global

Oh, Dios mío, mi sangre sería derramada

Porque si el amor es ciego, el odio siempre me ha mirado

Jóvenes rechazados, el estado pone nuestras vidas en espera

Cuando las cosas van mal decimos que es porque nuestros padres callan

Es por pavor, miedo al mañana que mi gente teje

Nada bonito, solo malo en lo que dice mi gente

El mundo es solo una mercancía para Occidente

Que hace su negocio de la codicia y los vicios de nuestros presidentes

Nos traicionan y se convierten en bombas de dinero.

Tengo más amor por Sheitan que por algunos jefes de estado en África

No hago detalles por eso mi rap es estricto

Vivimos como ganado por eso mi rap es de calle

En mi guión tengo más tiempo para los sentimientos.

Estoy tan de vuelta a la pared que mi columna vertebral es cemento

Intensamente hablo verdad para mantenerlo simple

No como esos tontos que fingen fe en Dios para librar sus guerras santas

En los grandes altavoces describo un mundo infame

Porque si tengo miedo a las llamas, no dejaré embarazada a mi esposa

Deja huella, haz lo mejor que puedas para que no haya drama

Porque ninguno de nosotros tiene el aura de Abraham

No hay nada que culpar cuando bla-bla, me culpan

Cuando grito me culpan y quieren vender mi alma

Sabes que los conversadores babean en mi nombre

Bromea sobre mi llama y básicamente estoy hastiado

Sé que hablará, hablará.

Y gas sin actuar y relajarse lo suficiente

Pocos son los contratos, muchas son las limitaciones

Pero apostamos a nuestra música diez mil a uno

Ven a nuestras tierras antes de denigrar

Como Sarkozy este hijo de polacos al que no le gustan los inmigrantes

Para el futuro no estoy seguro

Desde el 21 de abril sé que los franceses son racistas conscientes.

Cuando cae el resultado hardcore, todos gritan

Pero el accidente electoral sí salió de las urnas, ¿no?

A veces rapeo con las pelotas, a veces rapeo con la cabeza

Pero cuando rapeo con mi corazón se nota en mis modelos

No soy una estrella para perder, los maquis me marcaron

tomo el micro para dejarte boquiabierto

Me pones a prueba en el micro y si ganas

Es la prueba de que habrás aplicado nuestro arte con agresividad.

El conocimiento es un arma, ahora lo sé

Y si derramo una lágrima es porque ahora estoy sangrando

Lo que nos enseñan me asombra.

Porque se les olvida decirnos que Napoleón era racista y sanguinario

Durante milenios se ha dicho que el progreso nos libera de lo divino hasta

creerse amo del universo

Pero es una locura cómo se desvanecen los principios de un hombre

Y que su fe se separe del poder que tiene la mujer entre sus muslos

Cuando uso mi coeficiente intelectual para pensar en el culo

Acumulo mis defectos y pierdo mi tiempo compensando ninguno

MC desfavorable, me gustaría escribir sobre hermosas rubias

Pero maldita sea, soy del tercer mundo.

Hago canciones enteras sobre nuestra historia

Deje que el mundo sea visto a través de los ojos de un bledard convertido en suburbano

No hay poesía para Bellas Artes

Frente a sus bellos ojos un pedazo de Oxmo no vale Mozart

El rap está en ósmosis con su tiempo.

El mensaje que lleva inquieta a los cerdos que le cierran la puerta

En un pentagrama de piano vengo a acostarme

Para aquellos que piensan que el mundo solo ha sido sangriento desde el 11 de septiembre

Sinister acertó: ¿qué es el rap?

Hacer música para el despertar de la comunidad para mí eso es rap

Hemos estado cantando nuestra rabia sucia desde el principio

Pero como los problemas son los mismos, es un reinicio eterno...

OK !

No importa cuánto llore por docenas de medidas, no puedo decirte nada.

original que otro rapero alguna vez te dijo.

Porque al final nuestro

las quejas son las mismas, describimos la misma realidad, denunciamos las mismas

problemas.

Título tras título, álbum tras álbum.

Hasta el punto que tengo la sensación

que todo esto es solo un eterno reinicio...

No es una especie de gimmick donde me río...

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