Concombre - Thomas Fersen

Ce fut un voyage sans encombre, ce fut un voyage sans pépin

A bord d’un énorme concombre atterri parmi les lapins

Il faut voir comme ils prolifèrent, il faut voir comme ils sont nombreux

À venir adorer le dieu, le dieu des plantes potagères

Je viens de redescendre sur Terre et j’ai les oreilles qui bourdonnent

J’entends comme un coléoptère, prisonnier dans une bonbonne

Je viens de quitter le cigare, de quitter le cigare cubain

Comme ceux que je fume dans mon bain et j’arrive dans l’aérogare

Il est interdit de fumer mais moi, j’ai pas besoin d’fumer

Je suis encore dans les nuages et j’attends mon petit bagage

Je viens de redescendre sur Terre et j’ai les oreilles qui bourdonnent

J’entends comme un coléoptère, prisonnier dans une bonbonne

Bien que je n’sois plus dans la courge, je sens encore le sol qui bouge

Paraît que ça fait ça lorsque on fait le voyage dans la queue

Ce fut un voyage sans encombre, ce fut un voyage sans pépin

A bord d’un énorme concombre atterri parmi les lapins

On dirait qu’une touffe de coton me capitonne les oreilles

Comme celles que ces petits gloutons exhibent sur leurs petits derrières

Je viens de redescendre sur Terre et j’ai les oreilles qui bourdonnent

J’entends comme un coléoptère, prisonnier dans une bonbonne

Bien qu’il n’y ait de hanneton sous mon chapeau, agonisant

Un feutre à plume de faisan ramené d’un pays teuton

On m’a débouché les oreilles, il y avait une mine de crayon

Ha sido un viaje tranquilo, ha sido un viaje tranquilo

A bordo, un enorme pepino aterrizó entre los conejos.

Hay que ver como proliferan, hay que ver cuantos son

Viniendo a adorar al dios, el dios vegetal

Acabo de volver a la tierra y me zumban los oídos

Escucho como un escarabajo, atrapado en un bote

Acabo de dejar el cigarro, dejé el cigarro cubano

Como las que fumo en mi baño y llego a la terminal

Está prohibido fumar pero no necesito fumar

Sigo en las nubes y estoy esperando mi pequeño equipaje

Acabo de volver a la tierra y me zumban los oídos

Escucho como un escarabajo, atrapado en un bote

Aunque ya no estoy en el squash, sigo sintiendo el suelo moverse

Parece que lo hace cuando haces el viaje en la cola.

Ha sido un viaje tranquilo, ha sido un viaje tranquilo

A bordo, un enorme pepino aterrizó entre los conejos.

Parece un mechón de algodón acolchado en mis oídos.

Como las que lucen estas glotonas en sus nalguitas

Acabo de volver a la tierra y me zumban los oídos

Escucho como un escarabajo, atrapado en un bote

Aunque no hay un abejorro debajo de mi sombrero, muriendo

Una pluma de faisán de fieltro traída de un país teutón

Tenía los oídos destapados, había una mina de lápiz