Représailles - Sinik
С переводом

Représailles - Sinik

  • Год: 2007
  • Язык: Francés
  • Длительность: 6:39

A continuación la letra de la canción Représailles Artista: Sinik Con traducción

Letra " Représailles "

Texto original con traducción

Représailles

Sinik

Оригинальный текст

Le point d’départ c’est la banlieue, tu veux savoir c’est quoi l’histoire

On était quinze dans un immeuble, il faisait froid ce samedi soir

J'étais posé les bras croisés, devant des flaques de mollards

Rêvant de liasses et de pétasses, de ceux qui claquent des dollars

Dans mes souvenirs, au fond du porche y’avait un banc

Nous étions quinze et parmi nous, un de mes soss avait un plan

Ce soir-là, l’anniversaire de ses copines tombait à pic

Nous tout ce qu’on voulait, c'était se faire pomper la bite

A vingt-trois heures on est parti, voitures haut de gamme, dernier prix

Ça rigolait, mon pote Hocine sortait les vannes dernier cri

Sur la route pendant une heure, ça fumait l’shit de Rudy

Nous étions forts et sûrs de nous, telle une équipe de rugby

Minuit cinq en arrivant, le GPS suivait l’adresse

Voilà comment les trois bagnoles se sont retrouvées dans la tèce

Au début y’avait deux mecs qui prenaient l’air dans la cité

Visiblement ces chiens d’la casse n’avaient pas l’air d'être invités

Quand sa copine nous a ouvert, elle était pas dans son état

Dans un immeuble au quatorzième, j’me souviens même de son étage

J’me rappelle, au tout début j'étais posé, j’pétais des sbars

Et dans la pièce, à l’opposé, ces fils de putes jetaient des regards

Convaincu que c'était nul, j’en avait marre, aucun rapport

J’avais la dalle, dans la soirée j’me faisais chier comme un rat mort

J’me rappelle qu’avec trois potes on est partis prêt de Châtelet

J’ai dit aux autres «Nous on s’arrache, si y’a embrouille vous nous appelez»

-Ouais Niksi?

-Ouais allô?

-Ouais c’est moi

-Ouais

-Eh vas-y faut qu’vous passiez aux Ulis prendre des ke-tru

-Pourquoi, il s’passe quoi?

-Eh vas-y j’me suis pris la tête avec un ke-mé, ça a faillit partir en coups

d’bouteilles dans l’appart', là depuis tout à l’heure j’traîne à la fenêtre,

y’a grave des ke-més qu’arrivent, ils sont de plus en plus nombreux et franchement ramènes des ke-trus parce que j’sens que ça va partir en couilles

-Vas-y vas-y bouge pas, on arrive

-Eh, fait deu-spi ça sent l’guet-apens grave là !

C’est le son des regrets sales, fusillades et représailles

Désormais les re-frés savent, dans ma rue les re-frés s’arment

L’auditeur fait «Oulala, mais quelle histoire de fou-malade»

Sorti tout droit de mon vécu, ce combat-là, c’est toute ma life

Cent quatre-vingts sur l’autoroute pour aller chercher les fusils

Dans la bagnole il faisait chaud, j’brûlais les feux et les fusibles

On était quatre dans la voiture et la pression rendait muet

Avec une seule question en tête: Comment tirer sans les tuer?

Retour au bloc, on cogite, on perd la boule

On est revenu pour faire la guerre, nous qui partions pour faire l’amour

Ok, on s’met d’accord;

dans cinq minutes on s’rejoint tous

Avec de quoi défourailler un ours

Sur le retour au téléphone, j’ai pu apprendre que ces bâtards étaient cinquante

Que pour l’instant, ils attendent

Ah ouais?

Puisque c’est ça, ils vont bien voir ces fils de putes

Les phares éteints parce que la guerre, c’est comment voir sans être vu Trois heures vingt ils étaient là, faisaient le guet à tour de rôle

Ils ignoraient qu’on les voyait se rassembler autour du hall

Trois heures trente cagoulés, munitions dans la sacoche

Fusil à pompe dans la main droite, petit portable dans la main gauche

-Ouais allô mon pote

-Ouais mon gros

-Ouais mon vieux c’est moi

-Ouais

-Eh, qu’est-ce que j’veux dire?

T’as vu, là on est en bas là

-Ouais

-Nous les mecs, on les voit, pépères on a réussi à se cacher normal, ok?

-Ouais

-Donc là, regarde ce qu’on va faire: Vous, vous allez descendre,

et dès qu’on vous voit, on les allumes direct, ok?

-Vas-y ok mon pote

-Voilà, comme ça vous, vous montez direct dans les voitures, bam,

et on s’casse ok?

-Vas-y, vas-y

Nous sommes sortis de la voiture et ça tirait dans tous les sens

Mais ça visait surtout les jambes

Dans nos rangs étaient le cran, les armes lourdes et les voyous

Nos adversaires, ces amateurs, n’avaient prévus que des cailloux

Nous étions là, le sang plus chaud que les latins

Sous les rafales, ces fils de timps courraient plus vite que les lapins

Les condés se rapprochaient, il valait mieux serrer les sseuf'

Dans la bagnole, on était neuf !

J’me rappelle, à cet instant ça puait l’keuf dans les parages

J’aurai tout fait pour être libre, quitte à foncer dans un barrage

Je savais qu’aux yeux des juges, dans tous les cas je serai en tort

Si la police m’avait pété, incarcéré je serai encore

Il était l’heure de la prière quand nous avons rejoint l’Essonne

Fiers de nous et sains et saufs, on s’est checké les uns les autres

A l'époque j'étais si jeune, j’avais de respect pour aucune loi

Mais j’voulais dire que je n’en tire aucune gloire

J’voulais dire que les erreurs me laissent souvent des regrets sales

Que dans la vie on passe trop vite de rigolade à représailles

J’voulais dire que pour ma part, ces embrouilles c’est toute ma life

Que le destin peut nous forcer à faire des trucs de fou-malade

J’voulais dire que tous les jours, la banlieue c’est des maux d’tête

Que si la mode, c’est la violence, j’aimerai tellement être démodé

J’voulais dire que pour finir nos soirées n’sont pas les mêmes

Quand toi tu danses et tu t’amuses, moi je guette

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Перевод песни

El punto de partida son los suburbios, quieres saber cuál es la historia.

Quince de nosotros en un edificio, hacía frío ese sábado por la noche

Me senté con los brazos cruzados, frente a charcos de mollards

Soñando con tacos y cabrones, de esos que abofetean dólares

En mis recuerdos, al fondo del porche había un banco

Éramos quince y entre nosotros uno de mis sos tenía un plan

Esa noche, el cumpleaños de su novia llegó justo a tiempo.

Nosotros todo lo que queríamos era que nos bombearan la polla

A las 23:00 salimos, coches de alta gama, ultimo precio

Era broma, mi amigo Hocine sacó las últimas compuertas

En el camino por una hora, fumando la hierba de Rudy

Éramos fuertes y confiados como un equipo de rugby.

Llegando las cinco y media de la noche, el GPS seguía la dirección

Así terminaron los tres autos en el tecce

Al principio había dos tipos tomando el aire en la ciudad.

Obviamente, estos perros chatarreros no parecían estar invitados.

Cuando su novia se abrió con nosotros, ella no estaba en su condición.

En un edificio del catorce recuerdo hasta su piso

Recuerdo, al principio estaba tranquilo, me tiraba pedos

Y en la habitación de enfrente estos hijos de puta miraban

Convencido de que apestaba, estaba harto, sin relación

Tuve la losa, en la tarde me cabreé como una rata muerta

Recuerdo que con tres amigos salimos cerca de Châtelet

Les dije a los demás "Nos estamos destrozando, si hay alguna confusión, llámennos"

-Sí Niksi?

- Si hola?

- Si, soy yo

-Sí

-Oye, adelante, tienes que ir a Les Ulis a tomar un poco de ke-tru.

-Por qué, ¿qué está pasando?

-Oye, adelante, me saqué la cabeza con un ke-mé, casi se rompe

botellas en el apartamento, he estado pasando el rato en la ventana desde hace un tiempo,

vienen ke-mes serios, cada vez son mas numerosos y francamente traer de vuelta a ke-trus porque siento que va a ir a las bolas

-Adelante, adelante, no te muevas, estamos llegando.

- ¡Oye, haz dos spinnakers, huele a una emboscada seria allí!

Es el sonido de arrepentimientos sucios, tiroteos y represalias.

A partir de ahora los re-fres saben, en mi calle se estan armando los re-fres

El oyente dice "Oulala, pero qué historia tan loca"

Directamente de mi vida, esta pelea es toda mi vida

Ciento ochenta en la carretera para conseguir las armas

En el carro hacía calor, quemaba las luces y los fusibles

Éramos cuatro en el auto y la presión era tonta.

Con una sola pregunta en mente: ¿Cómo disparar sin matarlos?

De vuelta al bloque, pensamos, perdemos la pelota

Volvimos a hacer la guerra, los que nos fuimos a hacer el amor

Ok, estamos de acuerdo;

en cinco minutos todos nos encontramos

Con qué cavar un oso.

En el camino de regreso al teléfono, pude enterarme de que estos bastardos tenían cincuenta

Que por ahora están esperando

¿Ah sí?

Ya que eso es todo, van a ver a estos hijos de puta

Faros apagados porque la guerra es como ver sin ser visto Las tres y veinte estaban allí, turnándose para vigilar

No sabían que los habían visto reuniéndose en el pasillo.

Tres y media en el capó, municiones en la cartera

Escopeta en mano derecha, celular pequeño en mano izquierda

- si hola mi amigo

-Sí, mi gran

- Si mi viejo soy yo

-Sí

- Oye, ¿qué quiero decir?

Ya ves, ahí estamos ahí abajo

-Sí

-Nosotros chicos, los vemos, cómodos logramos escondernos normal, ¿ok?

-Sí

-Entonces ahí, mira lo que vamos a hacer: Tú, vas a bajar,

y tan pronto como te veamos, los encenderemos de inmediato, ¿de acuerdo?

-Adelante ok amigo

- Ahí tienes, te metes directo a los carros, bam,

y rompemos ok?

-Adelante, adelante

Salimos del auto y estaba disparando por todos lados

Pero estaba principalmente dirigido a las piernas.

En nuestras filas había agallas, armas pesadas y matones

Nuestros adversarios, estos aficionados, habían planeado solo guijarros.

Estábamos allí, sangre más caliente que los latinos

Bajo las ráfagas, estos hijos de timps correrían más rápido que conejos.

Los polis se acercaban, era mejor apretar los sseuf'

¡En el coche éramos nueve!

Recuerdo, en ese momento apestaba a policía en las inmediaciones

Habría hecho todo para ser libre, incluso si eso significaba encontrarme con un obstáculo

Sabía que a los ojos de los jueces, de cualquier manera estaría equivocado

Si la policía me hubiera tirado un pedo, encarcelado todavía estaría

Era hora de orar cuando llegamos a Essonne.

Orgullosos de nosotros mismos y sanos y salvos, nos revisamos

En ese entonces yo era tan joven, no tenía respeto por ninguna ley

Pero quería decir que no me llevo nada de gloria

Quise decir que los errores a menudo me dejan con sucios arrepentimientos.

Que en la vida pasamos demasiado rápido de la diversión al desquite

queria decir que por mi parte estas confusiones son toda mi vida

Que el destino nos puede obligar a hacer locuras

Quería decir que todos los días, los suburbios son un dolor de cabeza

Que si la moda es violencia, tanto me gustaría ser anticuado

Quería decir que para terminar nuestras tardes no son lo mismo

Cuando bailas y te diviertes, yo observo

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