Les enfants paradis - Saez
С переводом

Les enfants paradis - Saez

Год
2019
Язык
`Francés`
Длительность
264850

A continuación la letra de la canción Les enfants paradis Artista: Saez Con traducción

Letra " Les enfants paradis "

Texto original con traducción

Les enfants paradis

Saez

Оригинальный текст

Ils étaient des sourires, ils étaient des sanglots

Ils étaient de ces rires que font les chants d’oiseaux

Ils étaient des matins quand on va bord de mer

Ils étaient cœur chagrin, ils étaient cœur lumière

Ils étaient des poèmes, ils étaient des oiseaux

Ils étaient des «je t’aime» qu’on dit bord du ruisseau

Ils étaient du café, ils étaient du bistrot

Ils étaient étrangers, ils étaient sans drapeau

Ils étaient de Paris, ils étaient de province

Ils étaient cœur de pluie qui font mon cœur qui grince

Ils étaient plein de vie, avaient l'œil du printemps

Ils étaient cœur qui rit quand le ciel est pleurant

Ils étaient des promesses, ils étaient devenir

Ils étaient bien trop jeunes, oui pour devoir partir

Ils étaient fils d’Orient ou fils de l’Occident

Enfants du paradis, enfants du Bataclan

Ils étaient cœur français ou international

Ils étaient la rosée qui pleure dessous le châle

Ils étaient des promesses, ils étaient des bourgeons

Qui font monter tristesse, ils étaient des chansons

Ils étaient des familles, ils étaient des amis

Ils étaient ce qui brille dans le ciel de la nuit

Ils étaient amoureux ceux qui se sont blottis

L’un contre l’autre, à deux contre la tyrannie

Ils étaient comme toi, ils étaient comme moi

Ils n'étaient pas guerriers mais sont morts au combat

Ils étaient cœur d’amour, ils étaient cœur qui bat

Puis qui battra toujours même en dessous la croix

Ils étaient ces amis que je connaissais pas

Ils étaient mon pays et puis le tiens je crois

Ils resteront Paris, Paris se souviendra

Toujours de ces amis, la lumière brillera

Ils s’appelaient je t’aime, ils s’appelaient jeunesse

Ils s’appelaient poèmes, ils s’appelaient tendresse

Ils s’appelaient frangines, ils s’appelaient frangins

Ils s’appelaient gamines, ils s’appelaient gamins

Ils s’appelaient la joie et puis la non violence

Ils s’appelaient je crois les enfants de la France

De tous les horizons puis de tous les prénoms

Ils s’appelaient amour, s’appelaient l’horizon

Ils s’appelaient Jacques Brel puis je crois Barbara

Ils s’appelaient le ciel, ils s’appelaient pourquoi

Toujours ici sommeille l’horreur au creux du bois

Qui rejoint l’Eternel, va l’innocent je crois

Ils étaient poings levés, ils étaient nos concerts

Ils étaient cœur serré, oui face aux tortionnaires

Ils étaient cœur d'œillets, des fleurs face aux fusils

A nos cœurs endeuillés, nous pleurons nos amis

A l’innocent qu’on tue, oui tombé sous les balles

Au soldat inconnu, sous l’horreur des mitrailles

Si sont les lettres mortes, les cantiques du chagrin

Puisque frappent à la porte les plaines de Verdun

Si sont tombés ce soir, en ce vendredi noir

Les frères de mon pays, nous laissant désespoir

Mon pays, ta culture est morte assassinée

Mais tu sais ma culture, non ne mourra jamais

Toi mon pays Molière, toi mon pays Vinci

Toi mon pays Voltaire, toi mon pays Valmy

Toi mon pays la Terre, toi mon pays Paris

Toi mon pays parterre, relève-toi mon pays

Toi mon pays lumière, toi mon pays la vie

Mon pays littéraire, mon pays triste vie

Toi mon pays mes frères, toi frère de mon pays

Comme on chérit sa mère, on chérit sa patrie

Перевод песни

Eran sonrisas, eran sollozos

Eran esas risas que hace el canto de los pájaros

Eran mañanas cuando vamos a la playa

Eran corazones de tristeza, eran corazones de luz

Eran poemas, eran pájaros

Eran "te amo" que decimos a la orilla del arroyo

Eran café, eran pub

Eran extranjeros, no tenían bandera

Eran de París, eran de provincias

Eran corazones de lluvia que hacen crujir mi corazón

Estaban llenos de vida, tenían el ojo de la primavera

Estaban riendo corazones cuando el cielo está llorando

Eran promesas, se estaban convirtiendo

Eran demasiado jóvenes, sí para tener que irse

Eran hijos de Oriente o hijos de Occidente

Hijos del paraíso, hijos de Bataclan

Eran de corazón francés o internacional

Eran el rocío llorando bajo el mantón

Eran promesas, eran brotes

Que levantan tristeza, eran canciones

Eran familias, eran amigos.

Eran lo que brilla en el cielo nocturno

Estaban enamorados los que se acurrucaban

Uno contra otro, dos contra la tiranía

Eran como tú, eran como yo

No eran guerreros pero murieron en la batalla.

Eran corazones de amor, eran corazones latiendo

Entonces, ¿quién siempre vencerá incluso debajo de la cruz?

Eran esos amigos que no conocía

Ellos fueron mi país y luego el tuyo creo

Seguirán siendo París, París recordará

Siempre de estos amigos, la luz brillará

Se llamaban te amo, se llamaban juventud

Se llamaban poemas, se llamaban ternura

Se llamaban hermanos, se llamaban hermanos

Se llamaban niños, se llamaban niños

Se les llamó alegría y luego no violencia.

Se llamaban creo que los niños de Francia

De todos los ámbitos de la vida y luego de todos los nombres

Se llamaban amor, se llamaban horizonte

Se llamaban Jacques Brel, luego creo que Barbara

Se llamaban cielo, se llamaban por qué

Todavía aquí duerme el horror en el hueco de la madera

Quien se une al Señor, va el inocente creo

Eran puños en alto, eran nuestros conciertos

Estaban desconsolados, si en la cara de los torturadores

Eran corazones de claveles, flores frente a fusiles

A nuestros corazones afligidos lamentamos a nuestros amigos

A los inocentes que matamos, sí caídos bajo las balas

Al soldado desconocido, bajo el horror de la metralla

Si son las letras muertas, los cantos de dolor

Desde que llamaron a la puerta las llanuras de Verdun

Si cayera esta noche, en este Black Friday

Los hermanos de mi patria, dejándonos desesperados

Mi país, tu cultura murió asesinada

Pero conoces mi cultura, no, nunca moriré.

Tú mi país Molière, tú mi país Vinci

Tú mi país Voltaire, tú mi país Valmy

Tú mi país Tierra, tú mi país París

Tú mi país en el suelo, levántate mi país

Tú mi país de luz, tú mi país de vida

Mi patria literaria, mi patria triste de vida

Usted mi patria mis hermanos, usted hermano de mi patria

Como se quiere a la madre, se quiere a la patria

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