Là où - Relo

Quand j’te cause de #Marseille c’est du lourd

RELO c’est lui, c’est elle, c’est toi, c’est moi c’est nous !

On pleure les mêmes larmes, ressent les mêmes douleurs de dos

Comme de face pisse le même sang malgré la couleur de peau

On vient des coins où le courage se mesure dans des concours de bite

Où pour être raciste faut être une merde ou complètement débile !

Mauvais joueur on peut s’aimer comme Igor et Grichka

Ça part en Free Fight pour une partie de FIFA

Là où tu observes le folklore des anciennes colonies

Victimes des politiques, des enseignes économiques

Là où quand tu habites une villa on croit que t’es bouraga

Ton poto a plus que toi chez lui mais ça il l’avouera pas !

Là où t’es pas un homme si tu frappes les femmes, ah gars

Si t’arraches des sacs si tu hagar

Où t’es jugé au faciès par ton père le hatay

J’ai plus de diplômes que lui mais pour lui c’est moi la racaille !

J’t’ai déjà dit, je suis ni gangster, ni voyou

Ni caille-ra, ni à plaindre, ni walou

On me dit «Arrête, tu te prends trop la tête, boy !»

Je raconte des histoires qui se voient avec les oreilles

Qui s’entendent pas avec les yeux, khey !

Cuando te hablo de #Marsella, es pesado

RELO es él, es ella, eres tú, soy yo, ¡somos nosotros!

Lloramos las mismas lágrimas, sentimos los mismos dolores de espalda

Como de frente mea la misma sangre a pesar del color de la piel

Venimos de lugares donde el coraje se mide en concursos de gallos

¡Donde ser racista debe ser una mierda o completamente estúpido!

Mal jugador podemos amarnos como Igor y Grichka

Va a Lucha Libre por un partido de FIFA

Donde se observa el folklore de las antiguas colonias

Víctimas de la política, signos económicos.

Donde cuando vives en una villa se cree que eres bouraga

Tu amigo tiene más que tú en casa, ¡pero no lo admitirá!

Donde no eres un hombre si golpeas a las mujeres, ah chico

Si te arrebatan bolsas si te haces

Donde fuiste juzgado en tu cara por tu padre el hatay

Yo tengo mas diplomas que el pero para el yo soy la escoria!

Ya te lo dije, no soy mafioso ni matón

Ni codorniz-ra, ni para quejarse, ni walou

Me dicen "¡Basta, te estás tomando demasiado la cabeza, chico!"

Cuento historias que se ven con los oídos

Quien no se lleva bien con los ojos, khey!