Arabospiritual - Medine
С переводом

Arabospiritual - Medine

  • Альбом: Arabian Panther

  • Año de lanzamiento: 2008
  • Idioma: Francés
  • Duración: 9:50

A continuación la letra de la canción Arabospiritual Artista: Medine Con traducción

Letra " Arabospiritual "

Texto original con traducción

Arabospiritual

Medine

Оригинальный текст

On s'était dit que d’une manière ou d’une autre on y arriverait

Et que malgré tout sur le rap on parierait

Macadam dans l'âme, me sers de l’art comme une arme

Ma cabane Le Havre si la France est un arbre

En Normandie, tout est banal

Si ce bled est un bananier nous en sommes les bananes avariées

Une poignée de jeunes de quartier plutôt que les balles

Placèrent les mots dans un barillet

Coupent le canal Disney, voilà dix années

Nos parents dissuadés par nos couplets designés

Si Dieu l’accepte, artiste à perpète

Sans vraiment connaître le sens des termes «auteur interprète «Indépendante est la manière l’Islam est la bannière

Beaucoup disait qu’on s’ajoutait des barrières

Mais bien plus fort que la consanguinité

L’Islam est venu cimenter jusqu'à la plus petite cavité

Appelle ça comme tu veux pour le plaisir

Tantôt l’opium du peuple tantôt de l’hérésie

Dans les récits prophétiques j’ai trouvé mon équilibre

De quoi enchaîner mes démons avec les chapitres d’un Livre

Elle est mon garde fou celle qui garde au garde-à-vous

Mon garde boue quotidien si la Dounia est une autoroute

D’un héritage paternel au nourrisson

J’obtiens des gants de boxe et les trésors d’un prénom

MÉDINE !

J’habite à 5000 km de cette ville

Mais l'écho de son histoire résonne en moi comme un missile

Comme une bénédiction une sorte d’armure invisible

Qui m’a préservé du crime

De toute manière je n'étais pas fait pour être gangster

La moindre taffe sur un spliff m’aurait filé le cancer

J’aurai chopé la cirrhose avec une gorgée de scotch

Embrassé des tonnes de murs en pilotant des moto-cross

La crosse à la ceinture je m'éclate un testicule à coup sûr

Heureusement qu’on meurt pas de ridicule

Ou je serai mort depuis des lustres dans un bus

Encore gosse aux cotés d’un poste qui jouait Kriss Kross

J’avais peut-être l'étoffe d’un bon boxeur

Mais toute force de la nature possède les faiblesses d’un corps

Frappe-moi le nez si tu veux l’effet de Sangoku

À qui on sert la queue je serai KO à coup sûr

À la moindre pichenette je pisse du bec

Alors de Daddy Lord C j’endosse la partie poète

Mon titre n'était pas sur un ring mais planqué sous des rimes

Et de l’iceberg ma rage était la partie sous-marine

Maritime seine c’est la qu’ma team sème

Ses graines pour qu’un jour elles germent par dizaines

Les médisants disaient que ça se terminerait dans deux ans

Au final ça fait dix ans que ça doit faire deux ans

Aucun ancien ne nous a pris sous son aile

Aucun directeur artistique n’est venu nous signer sur son label

Crier à l’aide même pas en rêve

Écrire, une lettre, aux maisons de squeuds plutôt s’ouvrir les veines

C’est tout le mental de la maison

On partira le cœur léger sur l’estrade de la pendaison

Et à raison d’un morceau par semaine

On parsèmera les bacs d’un album par semestre

Par semestre, par semestre, par semestre…

Moi j’ai le mal du siècle

Depuis qu'à Manhattan les tours jumelles ne décorent plus le ciel

Sans vouloir romancer mon parcours officiel

J’ai déposé ma plume au profit d’un retour spirituel

Individuelle retraite au sein des mosquées de quartier

Aucune scène, aucun concert viendra me perturber

Un aller simple pour le voyage intérieur

Afin de réparer les cœurs que la vie matérielle détériore

Une éponge à la place de la mémoire

Moi j’ai le cerveau perméable à toutes formes de savoir

Ne souris pas j’ai des sourates sous les soupapes

Et j’aspire à devenir un Livre Saint sur pattes

Lorsque enfin l’envie de rapper me dépasse

Moi en 2004 ma destinée me déclasse

Premier album: c’est l’autopsie d’une catastrophe

«Eleven september «seulement présent dans quelques stores

C'était l'époque où les radios se prenaient pour Skyrock

Où pour ouvrir les portes fallait paraître au top Ifop

Mon pote, la rotation s’achète à coups de pub

Mais le respect du public s’obtient à coups de plume

Alors je n'écoute plus les ondes et leurs contenus

Le game est une guerre dont l’issue est déjà convenue

Les dés sont pipés par l’industrie friquée

La profession pour les provinciaux est plus que cryptée

On passe du groupe de quartier, au statut associatif

De la société, au label qualitatif

Géographiquement éloigné de la capitale

S’avère au final être un bien beaucoup plus qu’un mal

Mais est-ce un signe que malgré tout ceci

Ma carrière se dessine et mon chemin se désigne

En toute modestie c’est le conscient qu’on me destine

Mes premiers sque-di se soldent en succès d’estime

Les magazines se décident à nous citer

Après le forcing bien connu des artistes de l’indé

J’enchaîne les compiles freestyle et featuring

Ma culture devient de la confiture de barbituriques

En 2005 deuxième album en demi-teinte j’emprunte

Les voix de la provocation pour tous les convaincre

Et non les combattre avec un disque en forme de sabre

Mais lutter contre soi reste le plus grand Jihad !

J’amène un message de paix derrière une épée

Mes pieds dans le guêpier par les RG je suis épié

Quand les khalifes sont sur les terrasses des cafés

Moi j'écris comme un greffier de l’encre au bout d’une griffe

Productif mais sans faire de l’alimentaire

C’est tout le défi du R.A.P contestataire

On sort des squeuds malgré les crises financières

Afin d'éviter les diverses liquidations judiciaires

Chaque sortie sauve les salaires

D’aller bien ça n’a que l’air

L’ensemble des banquiers s’alertent

Les plus âgés s’endettent, sous les traites s’enterrent

Que vaut l’argent devant la rage d’un groupe de jeune «déter»?

Ajoute à ça quelques tensions familiales

Qui nous répètent sans cesse que le rap n’est pas un boulot fiable

Ajoute à ça quelques pressions d’imams

Qui nous répètent que ne font pas bon ménage musique et Islam

Maintenant je sais que le diable est dans le détail

Que dans la division souvent se cache le Sheitan

Alors je m’en remets à Dieu et à ses scientifiques

Je suis un muslim qui fait de la black musique

Pourtant je n’ai rien de black je suis tout pâle j’ai même du sang toubab

Je ne suis ni Serigne Touba ni 2Pac

Je n’ai que la barbe à Barry White

Et puis j’habite Le Havre

À l’embouchure de la Seine pleine de cadavres

Je déclare mon profond respect aux leaders morts

Et laisse une couronne de lyrics sur leurs lits de mort

Do’a pour Malcom, Luther King et Massoud

Sankara, Lumumba, Arafat Yasser

Dîn Record humain chaque membre est vital

Chaque organe a su se rendre inévitable

D comme Déterminé

I pour Islam

N comme Nécessaire aux hommes aux enfants et aux femmes

C’est de l’hostile gospel, de l’arabospiritual

Des mots de velours écrits d’une main de métal

Ma profession: gratter des textes sombres

Déjà en gestation le prochain album c’est Protest Song

Mais pour l’heure fini de chialer dans les chaumières

J’arrive dans les charts avec la chance du chômeur

Et pour le dire rien qu’une centaine de vers frères

Sculptés dans le fer par L’Arabian Panther

Перевод песни

Pensamos que de alguna manera lo lograríamos

Y que a pesar de todo en el rap apostaríamos

Asfalto de corazón, usa el arte como arma

Mi cabaña Le Havre si Francia es un árbol

En Normandía todo es normal

Si esto sangra es un plátano nosotros somos los plátanos en mal estado

Un puñado de niños del barrio en lugar de balas

Colocó las palabras en un barril

Cortaron el canal Disney hace diez años

Nuestros padres disuadidos por nuestros versos diseñados

Si Dios lo acepta, artista para siempre.

Sin saber realmente el significado del término "cantante" Independiente es la forma en que el Islam es el estandarte

Muchos decían que estábamos añadiendo barreras

Pero mucho más fuerte que la endogamia

El Islam ha venido a cementar hasta la cavidad más pequeña.

Llámalo como quieras para divertirte

A veces el opio del pueblo a veces la herejía

En las historias proféticas encontré mi equilibrio

Para encadenar mis demonios con los capítulos de un Libro

Ella es mi guardia, la que se pone firme

Mi guardabarros diario si Dounia es una carretera

De la herencia paterna al infante

Recibo guantes de boxeo y los tesoros de un nombre

¡MEDINA!

vivo a 5000 km de esta ciudad

Pero el eco de su historia resuena a través de mí como un misil.

Como una bendición una especie de armadura invisible

¿Quién me salvó del crimen?

De cualquier manera, no estaba hecho para ser un gángster.

El más mínimo golpe en un canuto me hubiera dado cáncer

Hubiera contraído cirrosis con un sorbo de whisky

Besó toneladas de paredes mientras montaba motos de cross.

El trasero al cinto seguro me revienta un testiculo

Menos mal que no nos morimos del ridículo

O estaré muerto en un autobús

Todavía un niño junto a una posición que jugó Kriss Kross

Tal vez tenía madera de buen boxeador

Pero cada fuerza de la naturaleza tiene las debilidades de un cuerpo.

Golpéame la nariz si quieres el efecto Goku

A quien le servimos la cola me voy a noquear seguro

Al menor movimiento me orino

Entonces, de Daddy Lord C, apruebo la parte del poeta.

Mi título no estaba en un anillo sino escondido bajo rimas

Y del iceberg mi rabia fue la parte submarina

Sena Marítima es donde mi equipo siembra

Sus semillas para que un día germinen por docenas

Los murmuradores dijeron que terminaría en dos años.

Al final han pasado diez años deben ser dos años

Ningún anciano nos tomó bajo su ala

Ningún director artístico vino a ficharnos en su sello

Grito de ayuda ni siquiera en un sueño

Escribe, una carta, a las casas de squeuds, más bien abre tus venas

Es toda la mente de la casa.

Nos iremos con un corazón ligero en el estrado colgante

Y a razón de una pieza por semana

Llenaremos los contenedores con un álbum por semestre.

Por semestre, por semestre, por semestre...

Yo tengo la maldad del siglo

Desde que en Manhattan las torres gemelas ya no adornan el cielo

Sin querer romantizar mi carrera oficial

Dejé mi pluma en beneficio de un retorno espiritual

Retiro individual en mezquitas de barrio

Ningún escenario, ningún concierto me molestará

Un billete de ida para viajes nacionales

Para remendar los corazones que la vida material desgasta

Una esponja en lugar de memoria

Tengo un cerebro permeable a todas las formas de conocimiento.

no sonrias tengo suras debajo de las valvulas

Y aspiro a convertirme en un Libro Sagrado sobre piernas

Cuando por fin se me pasan las ganas de rapear

Yo en 2004 mi destino me rebaja

Primer disco: es la autopsia de un desastre

“Once de septiembre” solo presente en algunas tiendas

Era la época en que las radios pensaban que eran Skyrock

Dónde abrir las puertas tenía que aparecer en la parte superior Ifop

Tío, la rotación se compra con anuncios

Pero el respeto público viene con el trazo de un bolígrafo.

Así que ya no escucho las ondas y su contenido.

El juego es una guerra cuyo resultado ya está acordado.

Los dados los carga la industria fricada

La profesión para los provinciales está más que encriptada

Pasamos del grupo de vecinos al estatuto asociativo

De empresa a sello de calidad

Distante geográficamente de la capital

Resulta que al final es mucho más bueno que malo.

Pero es una señal de que a pesar de todo esto

Mi carrera va tomando forma y mi camino se va trazando

Con toda modestia es la conciencia de que estoy destinado

Mi primer sque-di final en éxito de estima

Las revistas deciden citarnos

Tras el conocido forzamiento de los artistas independientes

encadeno freestyle y presentando compilaciones

Mi cultura se convierte en mermelada de barbitúricos

En 2005, segundo álbum de medios tonos, lo tomo prestado.

Las voces de provocación para convencerlos a todos.

Y no luchar contra ellos con un disco de sable

¡Pero luchar contra uno mismo sigue siendo la Yihad más grande!

Traigo un mensaje de paz detrás de una espada

Mis pies en la trampa por el RG estoy espiado

Cuando los califas están en las terrazas de los cafés

Escribo como tinta de empleado al final de una garra

Productivo pero sin hacer comida

Este es el reto de la protesta R.A.P

Salir de squeuds a pesar de las crisis financieras

Para evitar las diversas liquidaciones judiciales

Cada salida ahorra salarios

Para ir bien solo parece

Todos los banqueros están alerta

Los mayores se endeudan, bajo los giros se entierran

¿Qué vale el dinero frente a la rabia de un grupo de jóvenes "deter"?

Agregue a eso algunas tensiones familiares.

Quienes siguen diciéndonos que el rap no es un trabajo confiable

Agregue a eso algo de presión de los imanes.

¿Quién nos dice que la música y el Islam no se mezclan?

Ahora sé que el diablo está en los detalles

Que en la división muchas veces se esconde el Sheitan

Así que se lo dejo a Dios y a sus científicos.

Soy un musulmán que hace música negra.

Sin embargo, no tengo nada negro, estoy todo pálido, incluso tengo sangre de toubab

No soy ni Serigne Touba ni 2Pac

Solo tengo una barba de Barry White

Y luego vivo en Le Havre

En la desembocadura del Sena llena de cadáveres

Declaro mi profundo respeto a los líderes muertos

Y dejar una corona de letras en sus lechos de muerte

Do'a por Malcom, Luther King y Massoud

Sankara, Lumumba, Arafat Yasser

Dîn Registro humano cada miembro es vital

Cada órgano supo hacerse inevitable

D para determinado

yo por el islam

N para Necesario para Hombres Niños y Mujeres

Es evangelio hostil, araboespiritual

Palabras aterciopeladas escritas con una mano de metal

Mi profesión: raspar textos oscuros

Ya en gestación el próximo disco es Canción de Protesta

Pero por el momento termine de llorar en las cabañas

Llego en las listas con la suerte de los parados

Y para decirlo solo cien hermanos gusanos

Esculpida en hierro por La Pantera Árabe

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