Des journées ordinaires - Mansfield.TYA, Vale Poher

Je mange

Je dors

Je fais l’amour avec mes congénères

Je respire

J’attends la mort

Je choppe des maladies dans l’air

Je bois

Je pleure

De temps en temps j’appelle ma mère

Je ris

Je regarde l’heure

Je passe des journées ordinaires

Je cris

Je lance des injures

Je vocifère

Je gueule

Je balance

Puis me fatigue et bois une bière

Je pense, mais pas trop sinon bien très vite tout devient clair

À trop penser on s’enlise, et on devient vite suicidaire

Je joue

Je chante

Une thérapie involontaire

Je perds la tête

Et mon manteau

Pour oublier les adultères

Pour oublier les adultères

Je regarde en silence un chat qui s’est ouvert l’artère

Et je tremble comme une branche

Je l’ai regardé, je n’ai rien pu faire

Je regrette, je m’excuse

Je ne change rien à l’atmosphère

Statutaire générale monumentale des tortionnaires

Je regrette, je m’excuse, je ne suis juste un être primaire

Je travaille, je m'étouffe

On m’a mis là je ne sais rien faire

On m’a mis là je ne sais rien faire

Yo como

Yo duermo

hago el amor con mis congéneres

Respiro

espero la muerte

Cojo enfermedades en el aire

Yo bebo

Lloro

A veces llamo a mi madre

Me río

Yo miro el reloj

Paso días ordinarios

yo escribo

lanzo insultos

grito

Grito

me balanceo

Entonces cansate y bebe una cerveza

Creo, pero no demasiado, de lo contrario, muy rápidamente todo se vuelve claro.

Pensar demasiado se atasca y rápidamente se vuelve suicida

Juego

Yo canto

terapia involuntaria

Estoy perdiendo la mente

y mi abrigo

Para olvidar a los adúlteros

Para olvidar a los adúlteros

Miro en silencio a un gato que se ha cortado la arteria.

Y estoy temblando como una rama

Lo miré, no había nada que pudiera hacer

me arrepiento, me disculpo

yo no cambio el ambiente

Monumental estatuto general de los torturadores

Me arrepiento, me disculpo, solo soy un ser primario

trabajo, me ahogo

Me metieron ahi no se hacer nada

Me metieron ahi no se hacer nada