Social killer - Lofofora

Le pouvoir, le respect, les électeurs et leur voix, un yacht à St-Tropez,

des pauvres en fin de mois

Comme tout peut se payer, ce que je veux est à moi

Puisque j’ai tout acheté, mon nom est la loi

Des biens cotés en bourse, des valeurs bien placées, quelques chevaux de

courses, un whisky bien tassé

Le pouvoir, le respect, des chômeurs aux abois, des gardiens de la paix,

des cigares de Cuba

Un chalet en Lausanne, une pucelle à Bangkok

Un désastre en Bretagne, un nouveau groupe de rock

Une chanteuse qui cartonne, la faveur des experts

Une call-girl au Carlton, un joueur en transfert

J’ai l’estime de mes proches sauf celle de mes enfants

Ceux-là trouve ça trop moche d’aimer autant l’argent, du vide dans la caboche

Ils sont quand même content de gratter dans mes poches comme leur mère cependant

Qui elle sait toujours se taire et sourire au bon moment

Elle comprend que pour me plaire, on ravale ses sentiments

Pas de pitié dans les affaires, les minables y laissent leurs dents

Quand je pense à mon salaire, les miennes poussent obstinément

Le pouvoir, le respect, des amis magistrats, un chauffeur, des laquais,

une loge à l’opéra

Un ou deux gardes du corps, une voiture blindée, une baignoire plaqué or,

je n’ai qu'à demander

Un conseiller de com', un avocat pointu, une secrétaire bien conne et portée

sur le cul

Ceux qui vivent dans la misère, c’est qu’ils l’ont bien cherché

Comme disait mon grand-père: «ces gens me donnent la nausée»

Les esclaves, les prolétaires, on les vire sans leur causer

Un jour béni, moi j’espère prendre place à l’Elysée

Plus personne pour me faire taire, le sourire au bon moment

J’ai compris que pour vous plaire, on simule les sentiments

Poder, respeto, votantes y su voz, un yate en St-Tropez,

de los pobres a fin de mes

Como todo se puede pagar, lo que quiero es mio

Desde que compré todo, mi nombre es la ley

Activos cotizados en bolsa, valores bien colocados, algunos caballos de

comestibles, un whisky bien empacado

Poder, respeto, desempleados asediados, fuerzas de paz,

puros cubanos

Un chalet en Lausana, una criada en Bangkok

Un desastre en Bretaña, una nueva banda de rock

Un cantante que acierta, el favor de los expertos

Una prostituta en el Carlton, un jugador de transferencia

Tengo la estima de mis seres queridos menos la de mis hijos

A esos les parece demasiado feo amar tanto el dinero, vacío en la cabeza

Todavía están felices de rascarme los bolsillos como su madre.

Que ella siempre sabe callar y sonreír en el momento adecuado

Ella entiende que para complacerme te tragas tus sentimientos

Sin piedad en los negocios, los perdedores dejan sus dientes en él

Cuando pienso en mi salario, el mio crece obstinadamente

Poder, respeto, magistrado amigos, un chofer, lacayos,

un palco en la opera

Uno o dos guardaespaldas, un vehículo blindado, una bañera chapada en oro,

Sólo tengo que preguntar

Un asesor de comunicación, un abogado inteligente, una secretaria bien educada y estúpida.

en el culo

Los que viven en la miseria, la han buscado

Como decía mi abuelo, "Esta gente me enferma".

Los esclavos, los proletarios, los despedimos sin causarles

Un día bendito, espero ocupar mi lugar en el Elíseo

Nadie que me calle, sonría en el momento adecuado

Entendí que para complacerte fingimos sentimientos