A continuación la letra de la canción Les vers de terre Artista: Les Cowboys Fringants Con traducción
Texto original con traducción
Les Cowboys Fringants
Les vers de terre se terrent dans les artères
Jamais dans l’tunnel été comme hiver
Ils avancent comme des automates
Dans une conformité triste et plate
Font leur job sans se poser de questions
Au labour ou ben au bout d’un hameçon
Enrichissant celui qui tient la ligne
Gobant toutes les conneries qu’on leur aligne
Et comme on s’emmerde chez les lombrics
Où l’ennui est devenu pathologique
On leur donne des bébelles, des somnifères
La vie en cent-quarante caractères
Et s’ils sont bien conscients de ce non-sens
Bien peu osent déroger de la cadence
Comme un immense ballon qui se dégonfle
On ne réveille pas le confort qui ronfle
Souvent l’amertume entre dans la danse
Et devant l'échec de leur existence
L’envie et la médisance les étranglent
L’angoisse leur serre le cœur comme une sangle
Quelques fois quand ils en ont plein leur cass'
Les vers de terre émergent à la surface
Frappés par leurs propres contradictions
Écœurés d’voir que le monde tourne pas rond
Mais faut qu’ils soient affamés en calvaire
Pour qu’ils se tiennent et restent solidaires
La plupart préfèrent sauver leur derrière
Plutôt que d’faire sauter la canne de verre
Alors cyniques ils retournent dans le noir
En scandant qu’ils ne veulent plus rien savoir
Et chacun fait sa petite calisse d’affaire
Au fond d’son trou avec ses oeillères
Les vers de terre se terrent dans les artères
Jamais dans l’tunnel été comme hiver
Trainant leurs petits malheurs en bandoulière
En ayant toujours peur de la lumière
Las lombrices excavan en las arterias
Nunca en el túnel en verano o invierno.
Se mueven como autómatas
En triste y plana conformidad
Hacer su trabajo sin hacer preguntas
En el arado o al final de un anzuelo
Enriqueciendo al que sostiene la línea
Engullendo toda la mierda que les lanzamos
Y como nos aburrimos en lombrices
Donde el aburrimiento se ha vuelto patológico
Les damos dulces, pastillas para dormir
La vida en ciento cuarenta caracteres
Y si son bien conscientes de esta tontería
Pocos se atreven a desviarse de la cadencia
Como un enorme globo que se desinfla
No despiertas la comodidad de los ronquidos
A menudo la amargura entra en el baile
Y ante el fracaso de su existencia
La envidia y las murmuraciones los estrangulan
La angustia les aprieta el corazón como una correa
A veces cuando están llenos
Las lombrices emergen en la superficie
Golpeado por sus propias contradicciones
Disgustado de ver que el mundo no va bien
Pero tienen que morir de hambre hasta el Calvario
Para que se pongan de pie y permanezcan juntos.
La mayoría preferiría salvar su trasero
En lugar de volar el bastón de cristal
Tan cínicos que vuelven a la oscuridad
Cantando que ya no quieren saber
Y cada uno hace lo suyo
Abajo en su agujero con sus anteojeras puestas
Las lombrices excavan en las arterias
Nunca en el túnel en verano o invierno.
Llevando sus pequeñas desgracias en sus correas de hombro
Siempre con miedo a la luz
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