Marie-thérèse - Charles Trenet

Le temps n’est plus des premiers rendez-vous.

Vous souvient-il, ma mie, quand je venais chez vous

Parler d’amour pour vous faire sourire àvotre aise,

Marie-Thérèse?

Le temps n’est plus du jardin parfumé,

Mais quand reviendra Mai,

Nous irons nous aimer

Dans les buissons,

Nous aurons des frissons

Qui nous plaisent,

Marie-Thérèse.

Les soirs d’hiver ne sont pas faits pour nous,

Mais l’hirondelle est notre messagère.

Soleil d’avril, mon copain de toujours,

Pour un jour, un seul jour

De printemps et d’amour,

Reviens-nous vite au milieu de l’hiver

Trop sévère

Sans arbres verts.

Marie-Thérèse, mon premier rendez-vous,

Je m’en souviens ce soir, et cela m’est très doux,

Vous habitiez du côtéde la Sèvre nantaise,

Marie-Thérèse.

Dans la maison qui sentait le tilleul,

Il y avait votre aïeul

Mais nous étions bien seuls.

Je me souviens d’un petit chat qui dormait

Sur une chaise,

Marie-Thérèse.

Vous m’avez dit: «Je vous aime d’amour.»

J’ai répondu: «Il le faut bien un jour.»

Pourtant, un jour, par le train de Paris,

Je suis parti la nuit

Dans le bruit et la pluie.

C'était l’automne, et je crois en Décembre, le seize,

Marie-Thérèse.

Le temps n’est plus du jardin parfumé,

Mais quand reviendra Mai,

Nous irons nous aimer

Dans les buissons,

Nous aurons des frissons qui nous plaisent,

Marie-Thérèse.

Ya no es tiempo de primeras citas.

¿Te acuerdas, querida, cuando yo venía a tu casa

Hablando de amor para hacerte sonreír a tu gusto,

María Teresa?

El tiempo ya no es del jardín fragante,

Pero cuando vuelve May,

iremos a querernos

En los arbustos,

tendremos escalofríos

quien nos gusta,

María Teresa.

Las tardes de invierno no son para nosotros,

Pero la golondrina es nuestro mensajero.

sol de abril, mi amigo de siempre,

Por un día, un día

de primavera y amor,

Vuelve a nosotros rápidamente en pleno invierno.

demasiado grave

Sin árboles verdes.

Marie-Thérèse, mi primera cita,

Lo recuerdo esta noche, y es muy dulce para mí,

Viviste en el lado de Nantes Sèvre,

María Teresa.

En la casa que olía a tilo,

ahí estaba tu abuelo

Pero estábamos bastante solos.

Recuerdo a un pequeño gato durmiendo.

Sobre una silla,

María Teresa.

Me dijiste: "Te quiero mucho".

Le dije: "Tienes que hacerlo algún día".

Sin embargo, un día, en tren desde París,

me fui de noche

En ruido y lluvia.

Era otoño, y creo que diciembre, el dieciséis,

María Teresa.

El tiempo ya no es del jardín fragante,

Pero cuando vuelve May,

iremos a querernos

En los arbustos,

Tendremos escalofríos que nos gustan,

María Teresa.