Les Blessures qui ne se voient pas - Florent Mothe

Y’a des souffrances qui pèsent des tonnes

Et pour ne pas que tout espoir nous abandonne

On joue le rôle de celui pour qui tout va bien

Pourvu qu’les autres n’en sachent rien.

On fait au mieux pour sauver la face

Pour que notre entourage ignore par où l’on passe.

On rit, on danse, on fait les fous comme à Venise

Mais quoi qu’on fasse, mais quoi qu’on dise…

Les blessures qui ne se voient pas

Nous font du mal, bien plus que toutes les autres.

On les enferme au fond de soi

Mais est-ce que toute une vie, on les supporte?

L’orgueil nous aide à tenir le coup.

Apparemment, on pourrait même faire des jaloux.

C’est à nous-mêmes que l’on se joue

La comédie pour s’inventer qu’on est guéri.

Les blessures qui ne se voient pas

Nous font du mal, bien plus que toutes les autres.

On les enferme au fond de soi

Mais est-ce que toute une vie, on les supporte?

Ces blessures-là qui n’se voient pas.

Y’a des souffrances qui pèsent des tonnes

Et pour ne pas que tout espoir nous abandonne

Il faut se dire que tôt ou tard, on va guérir.

Les blessures qui ne se voient pas

Parfois, semblent avoir perdu nos traces.

Et quand on ne s’y attend pas, et sans que jamais les autres le sachent

Elles remontent à la surface et nous fusillent une fois encore

Les blessures qui ne se voient pas

Qui nous font mal, bien plus que toutes les autres.

Ces blessures-là qui n’se voient pas.

Hay sufrimientos que pesan toneladas

Y para que toda esperanza no nos abandone

Jugamos el papel de aquel para quien todo está bien.

Siempre que los demás no sepan nada al respecto.

Hacemos nuestro mejor esfuerzo para salvar la cara

Para que los que nos rodean no sepan adónde vamos.

Nos reímos, bailamos, nos volvemos locos como en Venecia

Pero hagamos lo que hagamos, digamos lo que digamos...

Heridas que no se ven

Dañarnos más que a los demás.

Los encerramos en el fondo

Pero, ¿los soportamos toda la vida?

El orgullo nos mantiene en marcha.

Aparentemente, incluso podríamos poner celosa a la gente.

estamos jugando a nosotros mismos

La comedia de inventar que estamos curados.

Heridas que no se ven

Dañarnos más que a los demás.

Los encerramos en el fondo

Pero, ¿los soportamos toda la vida?

Estas heridas que no se ven.

Hay sufrimientos que pesan toneladas

Y para que toda esperanza no nos abandone

Tienes que decirte a ti mismo que tarde o temprano, sanarás.

Heridas que no se ven

A veces parece que hemos perdido el rastro.

Y cuando menos te lo esperas, y sin que los demás lo sepan

Salen a la superficie y nos disparan de nuevo.

Heridas que no se ven

Lo cual nos dolió, mucho más que todos los demás.

Estas heridas que no se ven.